Documentaire «Les femmes de Raël»: 6 choses à savoir sur le mouvement raélien
Written by rasco on January 24, 2023
Le documentaire Les femme de Raël, disponible sur TOU.TV, remet à l’avant-scène le (très) critiqué mouvement raélien, fondé par le Français Claude Vorilhon. Voici un retour en six points sur cette idéologie qui fait encore jaser aujourd’hui, 49 ans après sa fondation.
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1- C’est une secte
Initialement nommé MADECH (Mouvement pour l’accueil des Élohim[s] créateurs de l’humanité), le mouvement raëlien est bel et bien un groupe sectaire, reconnu tel par différents gouvernements, dont en France, là où le groupe est qualifié de secte dangereuse.
Cette «religion athée» a été fondée dans l’Hexagone en 1974 par le Français Claude Vorilhon, alias Raël, journaliste, pilote automobile et chansonnier raté. Il martèle avoir prétendument rencontré des Élohims, extraterrestres très avancés sur les plans technologique et scientifique qui auraient créé l’être humain.
La secte s’est brièvement installée au Québec en 1992. Le prophète autoproclamé vit maintenant en exil au Japon et le siège social du mouvement est établi à Genève en Suisse.
2- Sa mission: accueillir les Élohim
«Une autre mission principale de notre organisation est de concevoir une ambassade officielle pour assister au retour de nos créateurs», peut-on lire dans le site web de la secte.
Les Élohim ont «respectueusement exprimé», par l’entremise de leur messager Raël, leur désir de revenir sur Terre pour nous rencontrer et demander «un statut diplomatique spécial».
Raël a d’ailleurs soumis plusieurs demandes auprès de divers gouvernements, notamment au Canada, pour y faire construire ladite ambassade, mais toutes auront été refusées.
3- Prône le clonage
Dans ce mouvement, on croit aux bienfaits du clonage et on soutient l’entreprise Clonaid, fondée par Brigitte Boisselier, chimiste de formation et évêque des raëliens.
Cette dernière a annoncé en 2002 la naissance du premier bébé cloné, nommé Ève. Or, faute de preuve, plusieurs sympathisants du groupe sectaire ont quitté le bateau, s’estimant floués. Encore à ce jour, aucune preuve de l’existence d’Ève, née ou non du clonage, n’a été rendue publique.
4- Présente dans 120 pays
La secte de Raël a fait du chemin depuis sa fondation. Elle est maintenant présente dans 120 pays et compterait quelque 100 000 membres.
Il est dit que Raël, «le dernier des messagers», ne recevrait pas de salaire de la part de la communauté. Or, selon Sylvie Chabot, l’une des ex-raëliennes témoignant dans le documentaire Les femmes de Raël, chaque membre doit donner au moins 10% de ses revenus à la secte.
5- Les femmes exploitées
Les raëliens ne s’en cachent pas: le sexe fait partie de leurs mœurs tandis que la liberté sexuelle est mise de l’avant.
«Les relations sexuelles étaient très encouragées. C’était quand même encouragé de suivre nos attirances, même si nous étions en couple», explique Sylvie Chabot.
Raël aurait une emprise quasi totale sur les femmes membres de la secte, les exploitant à travers l’amour libre et l’échangisme.
Il a d’ailleurs fondé une secte à même la secte, l’Ordre des Anges, qui réunit les plus belles femmes du groupe. Plusieurs d’entre elles travaillent dans l’industrie du sexe, alors que l’argent qu’elles gagnent sert à garnir les coffres de la secte.
6- Une tonne de «guides honoraires» célèbres
Bien qu’elles ne soient pas elles-mêmes raëliennes, plusieurs personnalités connues ont reçu au fil du temps le titre de «guide honoraire», décerné aux personnes qui «consacrent leur vie à changer le monde en réduisant la violence, en dénonçant l’injustice, en éliminant les tabous liés à Dieu ou en promouvant les droits» humains.
On compte parmi eux Madonna, Michael Jackson, George Michael, Eminem, Bill Gates, Hugh Hefner, Mark Zuckerberg, Elon Musk et diverses figures complotistes mobilisées par la COVID-19 et la vaccination.
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